Le travail d’un éleveur d’insectes est plus vaste qu’on ne l’imagine et ne se limite pas à l’élevage de ses larves, qui plus est lorsqu’il est le premier acteur à initier la filière. 

Tout d’abord, nous travaillons à la structuration d’une filière de collecte et de tri des déchets en collaborant avec des collectivités locales, des associations, des entreprises etc. Ce volet est essentiel pour pérenniser notre activité.
Après avoir collecté notre matière première, nous rentrons dans notre coeur de métier. Nous valorisons les déchets organiques en protéines et en fertilisant grâce à nos larves qui, à travers un procédé nommé « bioconversion », transformeront les valeurs nutritionnelles des matières ingérées en protéines. Les larves, sous formes séchées ou de farine, serviront ensuite de base protéique pour l’alimentation des filières d’élevages (poulet, poisson, porc etc.) Mais plus encore : les larves émettent par ailleurs d’importantes déjections, aussi appelé “frass”.  Ce frass est un puissant fertilisant organique qui appuiera le développement des filières agricoles (maraîchage, cultures pérennes).
Enfin, nous cherchons à démocratiser l’élevage de larves de BSF en Côte d’Ivoire par la création de centres de formation. L’objectif est de permettre à chacun de valoriser ses déchets afin d’accéder à une source de protéine et/ou de fertilisant local et bon marché et de consolider ainsi le développement de ses activités. Bioani propose ici son assistance technique aux insect-preneurs pour garantir la pérennité de leurs opérations et pour les plus volontaires, une relation partenariale portant sur l’intégralité de la chaîne de valeur : de l'approvisionnement en œufs de BSF à la vente des produits finis.